Activités

Club de lecture - Histoire

Activité réservée aux membres

Les quatre rencontres d’une durée de deux heures coûtent 50 $. Cette activité est réservée aux membres de l’association et est animée par Yanic Viau, spécialiste en histoire. 

Une entente avec la librairie Zone Libre, située au 262, Sainte-Catherine Est, permet d’obtenir un rabais de 15% sur les titres de la session. Il suffit de présenter sa carte de membre des Amis pour y avoir droit.

Tous les membres en règle reçoivent l’information quant aux modalités d’inscription. Les places sont limitées.

Inscription et calendrier

Groupe 1 : en mode PRÉSENTIEL : mercredi 8 février, 8 mars, 12 avril et 10 mai 2023 de 19 h à 21 h au local M.455 (6 places sont encore disponibles)

Groupe 2 : en mode VIRTUEL : mercredi 22 février, 22 mars, 26 avril et 24 mai 2023 de 19 h à 21 h (6 places sont encore disponibles)

Vous pouvez vous inscrire en envoyant un courriel à l’adresse suivante : amis@banq.qc.ca.

Prenez note que les places sont attribuées selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».

Programme détaillé

Février

LITALIEN, Raymonde, Jean-François PALOMINO et Denis VAUGEOIS, La mesure d’un continent. Atlas de l’Amérique du Nord, 1492-1814, Québec, Septentrion, 2008, 300 p., 30,00$.

Note : Une version en format poche de cet ouvrage, contenant uniquement les textes (sans les cartes géographiques), a été publiée en 2016 chez Bibliothèque québécoise. La police de caractère est un peu plus grande dans cette dernière édition.

Résumé : En mars 1493, Christophe Colomb rentre d’un long voyage, persuadé d’avoir touché les Indes. Pour atteindre l’Orient et ses trésors, il a fait le pari de traverser l’Atlantique. En réalité, il s’est heurté à un obstacle de taille, un immense continent qui lui barre la route de la soie et des épices. Des cartographes français le baptisent America. C’est le début de grandes explorations. À la recherche d’un passage vers l’Ouest, coureurs des bois, missionnaires, militaires, navigateurs et autres scientifiques en explorent les confins. Ils sillonnent les rivières, franchissent les portages, gravissent les montagnes et parcourent les plaines. Ils dessinent et cartographient le territoire en même temps qu’ils présentent et racontent ses habitants. Ils découvrent au passage les richesses de ces terres. Avec le poisson, le castor, le bois, les métaux précieux, de passage, le continent se fait habitat. (…) [La] parole est à ceux, Blancs et Indiens, qui ont marché, exploré et cartographié l’Amérique. Œuvres d’art, œuvres de sciences, mais aussi pièces stratégiques d’un échiquier mondial, les cartes géographiques qu’ils nous ont laissées sont d’irremplaçables témoins de cette quête de savoir. Elles tracent une nouvelle histoire de l’Amérique du Nord, nous permettant de prendre la mesure d’un continent.

Mars

SAINT-JACQUES, Denis et Marie-José DES RIVIÈRES (dirs.), Les médias parlent et chantent. Chroniques de la vie culturelle à Montréal durant la Crise et la GuerreMontréal, Éditions Nota bene, 2018, 360 p., 25,95$.

Résumé : Durant la Crise et la Deuxième Guerre mondiale, on imagine Montréal sans ressources pour la culture, Montréal ligotée, bâillonnée. C’est bien mal la connaître. Au contraire, elle s’engage alors dans une des grandes révolutions du siècle, soit celle des médias qui parlent et qui chantent. Le cinéma, la radio, le disque y recomposent l’environnement du divertissement et des arts d’une manière surprenante. Et ces nouveaux médias ne remplacent pas la presse, le concert ou le théâtre, ils s’y ajoutent, multipliant l’offre à un point qu’on n’avait encore jamais vu. Cela révolutionne la vie chez soi où, en plus du journal et du magazine, dont les tirages explosent, le piano rencontre deux nouveaux concurrents, le gramophone et le récepteur radio. (…) On peut aussi sortir, ce que facilite un urbanisme stimulé par les nouvelles gares. Les salles de cinéma, de danse, se multiplient. (…) Ce bouleversement transforme le visage de la ville, comme nous le révèlent les peintres juifs, les radioromans, ou deux œuvres majeures du temps, Two solitudes et Bonheur d’occasion. On ne verra plus jamais Montréal avec les mêmes yeux, on n’entendra plus jamais Montréal avec les mêmes oreilles » (source : site de l’éditeur).

Avril

CHAPOUTOT, Johann, Libre d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui. Paris, Gallimard, 2020, 169 pages (coll. « NRF Essais »), 29,95$

Résumé :« Reinhard Höhn (1904-2000) est l’archétype de l’intellectuel technocrate au service du IIIe Reich [dans l’Allemagne nazie]. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l’État au profit de la « communauté » définie par la race et son «espace vital». Brillant fonctionnaire de la SS – il termine la guerre comme Oberführer (général) –, il nourrit la réflexion nazie sur l’adaptation des institutions au Grand Reich à venir – quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l’élite économique et patronale de la République fédérale d’Allemagne (RFA) : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l’organisation hiérarchique du travail par définition d’objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l’Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d’autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme [selon la thèse défendue par l’auteur Johann Chapoutot] aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne » (source : site de l’éditeur).

Mai

GRANDPIERRE, Véronique, Histoire de la Mésopotamie, Paris, Gallimard, 2010, 544 p. (coll. « Folio – Histoire », 175), 24,95$.

Résumé : Mésopotamie, Ur, Babylone, le Déluge, Gilgamesh… Ces mots sont familiers, mais que savons-nous véritablement des débuts de l’Histoire ? L’architecture de terre crue ou l’écriture cunéiforme, incisée dans de l’argile tels de petits clous, paraissent n’avoir guère de rapport avec notre civilisation. Or notre culture est l’héritière de manières mésopotamiennes de faire : le découpage du temps (mois, semaine, jour), les symboles religieux (le croissant de lune, l’arbre indissociable de ceux qui permirent sa redécouverte voilà à peine deux siècles (…). Aujourd’hui discipline à part entière, l’assyriologie dispose de documents – des inscriptions officielles, des textes scolaires, des documents comptables d’exploitations, des actes de propriété, des lettres de simples particuliers – grâce auxquels nous est livré accès à des menues données qui font défaut pour les civilisations grecque, romaine, voire égyptienne. Nous voilà éclairés sur les commencements de l’Histoire (…) » (source : site de l’éditeur).

Exemple de fiche de lecture en histoire

Consulter la fiche

Pour consulter la liste complète des œuvres lues depuis le tout début du club de lecture en histoire, cliquez ici.

Notice biographique

Professeur d’histoire depuis 2010, Yanic Viau enseigne au Cégep du Vieux Montréal et au Collège Ahuntsic. Il est titulaire d’une maitrise en histoire moderne et contemporaine de l’Université Autonome de Barcelone (UAB) et d’un baccalauréat en histoire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et de l’Université Toulouse – Jean-Jaurès. Il anime le club de lecture en histoire des Amis de BAnQ depuis sa fondation au printemps 2012.

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