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Activités

Club de lecture - Essais

Activité réservée aux membres

Les quatre rencontres d’une durée de deux heures coûtent 50 $. Cette activité est réservée aux membres de l’association et est animée par Camille Simard, spécialiste en sociologie, histoire et études féministes. 

Une entente avec la librairie Zone Libre, située au 262, Sainte-Catherine Est, permet d’obtenir un rabais de 15% sur les titres de la session. Il suffit de présenter sa carte de membre des Amis pour y avoir droit.

Tous les membres en règle reçoivent l’information quant aux modalités d’inscription. Les places sont limitées.

Pour consulter la liste complète des œuvres lues depuis le tout début du club de lecture en histoirecliquez ici.

Pour consulter la liste complète des oeuvres lues depuis le début du club de lecture en essais, cliquez ici.

Inscription et calendrier

Groupe 1 : en mode PRÉSENTIEL : 6 février, 5 mars, 2 avril et 7 mai 2024 de 13 h 30 à 15 h 30 au local M.455. (COMPLET)

Groupe 2 : en mode VIRTUEL : mercredi 14 février, 13 mars, 10 avril et 15 mai 2024 de 19 h à 21 h. (ANNULÉ)

Vous pouvez vous inscrire en envoyant un courriel à l’adresse suivante d’ici le 8 décembre 2023 : amis@banq.qc.ca

Prenez note que les places sont attribuées selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».

Programme détaillé

Février

Susan SONTAG. Sur la photographie. Paris, Christian Bourgois, 2022 [1re édition 1977], traduit de l’anglais par Philippe Blanchard, 288 p. (différentes éditions sont parues au fil du temps)
https://www.leslibraires.ca/livres/sur-la-photographie-susan-sontag-9782267044812.html
Format papier : 29,95 $                Format numérique : 19,99 $

« Les réflexions portent sur la nature des images depuis l’apparition du médium photographique et sur la façon dont l’omniprésence des images modèle et influence les comportements et les raisonnements.

« Tout a débuté par un essai, consacré à quelques-uns des problèmes esthétiques, et moraux, que pose l’omniprésence des images photographiques : mais plus je réfléchissais à la nature des photographies, plus elles devenaient complexes et suggestives. Si bien qu’un essai en engendra un autre, qui à son tour (à mon grand étonnement), en engendra un troisième, et ainsi de suite, chacun ajoutant un maillon à une chaîne d’essais sur le sens et la vie des photographies, jusqu’à ce que je fusse allée assez loin pour que le développement esquissé dans le premier essai, étayé puis prolongé dans les suivants, pût être récapitulé et généralisé de façon plus théorique. Et trouver son terme. […] Écrire sur la photographie, c’est écrire sur le monde. Et ces essais sont en fait une méditation prolongée sur la nature de notre modernité. » (Susan Sontag) (Source : Christian Bourgois éditeur)

Mars

Vinciane DESPRET. Habiter en oiseau. Arles, Actes Sud (Babel), 2023 [1re édition 2019], 217 p.
https://www.leslibraires.ca/livres/habiter-en-oiseau-vinciane-despret-9782330176433.html
Format papier (poche) : 16,95 $      Format numérique : 13,99 $

« Qu’est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Despret mène l’enquête auprès des ornithologues. Car ce qui l’intéresse surtout, c’est d’observer la naissance et le développement de l’intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux. Où l’on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l’imaginer. Et si ces manières n’étaient que du spectacle, des parades dont personne n’est vraiment dupe ? Et si ce n’était qu’un jeu, pour “faire semblant” ? Et si l’on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ? Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l’issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l’on n’entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter. » (Source : Actes Sud)

Avril

Jean-François DUBÉ et Dominic LAMONTAGNE. La chèvre et le chou, Montréal, Écosociété, 2022, 288 p.
https://www.leslibraires.ca/livres/la-chevre-et-le-chou-dominic-lamontagne-9782897198213.html
Format papier : 25,00 $                     Format numérique : 18,99 $

« Dans le coin gauche, un artisan fermier. Dans le coin droit, un militant végane. Entre les deux, mille et une questions âprement débattues. Comment évaluer les conséquences de nos choix alimentaires sur les écosystèmes, sur les animaux, sur les humains ? Est-il moral d’exploiter (pour leurs œufs, leur lait ou leur force de travail) et de tuer (pour leur chair, leur peau ou leur fourrure) des êtres dotés de sentience, cette capacité à ressentir, à percevoir et à être conscient ? Adopter un régime alimentaire végane permet-il d’être en bonne santé et de sauver la planète ? Quel type d’agriculture est le plus susceptible de maintenir l’équilibre de la Terre ? Que disent la science et la philosophie sur ces sujets ?

« Très critique de l’industrie agroalimentaire, mais aussi très perplexe devant les actions posées par les militants de la cause animale, Dominic Lamontagne a voulu engager un dialogue avec un militant végane afin d’approfondir les enjeux liés à l’alimentation et à l’avenir de notre agriculture. Sous forme d’échange épistolaire, il croise le fer avec Jean-François Dubé sur l’antispécisme et le véganisme autour de trois grands thèmes : l’éthique, la santé et l’environnement. Mais entre la paysannerie ²omnicole² que défend Dominic et le véganisme éthique promu par Jean-François, les points de vue semblent irréconciliables. Si le repas entre les deux comparses est impossible, le débat, lui, est bien substantiel et il ne manque pas de mordant ! » (Source : Écosociété)

Mai

François RICARD. La littérature malgré tout, Montréal, Boréal, 2018, 200 p.
https://www.leslibraires.ca/livres/la-litterature-malgre-tout-francois-ricard-9782764625484.html
Format papier : 24,95 $                     Format numérique : 18,99 $

« Normalisation ou standardisation de la littérature nationale, libération et déchaînement sans précédent de l’écriture : ces phénomènes ne sont, pour François Ricard, que des indices parmi bien d’autres de la métamorphose que connaît depuis les dernières décennies du XXe siècle la littérature. Cette métamorphose touche à la fois le statut de cette dernière, sa place dans l’enseignement, les fonctions qu’on lui attribue, les critères d’après lesquels on détermine la valeur des écrits qui s’en réclament, et jusqu’à l’idée que les écrivains se font de leur métier comme de leur rôle, sans parler du fonctionnement de l’édition et de la librairie. Les mots ont beau rester les mêmes (littérature, écrivain, œuvre, lecture, etc.), les significations, elles, ont complètement changé. Dans ce recueil d’essais, François Ricard part de ce simple constat : si la littérature a longtemps occupé une place souveraine dans le monde, cette souveraineté n’est plus et ne sera plus, et il ne sert à rien de le regretter. Mais, du même souffle, paradoxalement, il réaffirme l’importance plus grande que jamais de cette littérature, à laquelle il se dit attaché par toutes les fibres de son être. C’est ainsi qu’après nous avoir ouvert les portes de son atelier d’écrivain, il nous entraîne dans une suite de ²lectures au grand air², qui le conduisent de Séféris à Kafka, de Michel Déon à Malaparte, de Philippe Muray à Gabrielle Roy, de Marek Binczyk à Fleur Jaeggy et Yannis Kiourtsakis. Car, pour Ricard, les œuvres littéraires ne sont pas un objet d’étude mais un art de vivre, une manière de préserver et d’approfondir en nous le petit espace d’humanité et de liberté qu’il nous reste : ²Écrire ou lire après la littérature, je crois, c’est accepter de vivre comme un fantôme au milieu des fantômes. Et continuer de faire confiance à la littérature, malgré tout.² » (Source : Boréal)

Exemple de fiche de lecture

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Notice biographique

Camille Simard a étudié en sociologie, en histoire et en études féministes. Elle a aussi travaillé dans deux maisons d’édition d’essais, Remue-ménage et Écosociété. Mme Simard a animé pendant plusieurs années deux clubs axés sur les romans : l’un à la Bibliothèque de Montréal-Nord et l’autre à la Bibliothèque du Mile-End. On dit d’elle qu’elle est une animatrice spontanée et à l’écoute !